Livre

La filière du livre comprend une variété d’acteurs aux activités complémentaires : librairies, éditeurs, diffuseurs et distributeurs, industries techniques, écoles de formation…

Avec le développement du numérique (ventes en ligne, modification des usages des lecteurs…), le livre a connu une période de mutation importante. La filière a prouvé sa résilience, à la fois à ces changements et aux crises externes qui peuvent en affecter ponctuellement les ventes.

Les entreprises du secteur connaissent des besoins de financement variés et spécifiques pour lesquels l’intervention de l’Ifcic, établissement spécialisé, est souvent déterminante : production d’ouvrages, développements et structuration, trésorerie, travaux, innovation…

Répartition géographique des prêts garantis et octroyés (%)

Exemples de projets financés

Librairie l’Armitière (à Rouen)

Librairie de la Rue en Pente (à Bayonne)

(Bastien Normand)

Les Livres du Futur – Le jeune acteur

(Riad Sattouf)

Librairie

Les librairies, essentielles à la vitalité de la filière du livre, constituent un réseau précieux de diffusion de la culture sur l’ensemble du territoire. Face au développement des ventes en lignes, le secteur a su innover et affirmer des valeurs de proximité et de convivialité essentielles. Si comme pour tout commerce, l’activité des librairies est sensible aux crises externes et conjoncturelles, la filière a prouvé sa résilience.

Les besoins de financement du secteur sont d’abord à court terme, liés au financement du stock de livres, au refinancement du stock d’ouvrages à faible rotation, à la saisonnalité de l’activité, aux délais longs de règlement de certains clients (marchés publics, collectivités locales), à l’organisation d’animations ou bien à la participation à des salons.

En plus du cycle d’exploitation, le renforcement du fonds de roulement et les investissements structurels (recrutements, travaux de rénovation, isolation ou agrandissement du magasin, déménagement, digitalisation des ventes -création de site internet, click & collect et livraison à domicile …), génèrent des besoins généralement financés à moyen, voire à long terme. Le financement d’opérations de transmission (reprise) représente également un enjeu essentiel pour le secteur.

L’Ifcic facilite l’accès au crédit des librairies grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt.

Edition

Les maisons d’édition jouent un rôle majeur au sein de la filière du livre en permettant la naissance d’œuvres nouvelles. Le secteur est constitué d’acteurs de tailles variées dont la diversité est essentielle à sa vitalité.

Les besoins de financement des éditeurs, d’abord liés au cycle de production et de commercialisation des œuvres, peuvent être adressé par des crédits très spécifiques : financement des programmes éditoriaux par des crédits de campagne à court terme ou des crédits à moyen terme (notamment dans le cadre de programmes permettant le franchissement d’un seuil d’activité), création et renouvellement de collections d’ouvrages, cautions bancaires émises en faveur d’un distributeur au titre des retours…

Les besoins de financement s’expriment également de manière plus structurelle : développement et structuration de l’entreprise (équipes, bureaux…), opérations de croissance externe dans un contexte de concentration de la filière, investissements digitaux (création ou refonte de site internet, numérisation du catalogue…)…

L’Ifcic facilite l’accès au crédit des maisons d’édition grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt.

Diffusion et distribution

Les diffuseurs-distributeurs de livres sont indispensables pour que les œuvres trouvent leur public. La technicité de la logistique, la gestion des données, le suivi commercial constituent le socle de leur activité.

Les besoins de financement du secteur sont souvent liés à des besoins de trésorerie, notamment l’accroissement du besoin en fonds de roulement (BFR) provenant des délais longs de règlement des clients dans le cadre d’une activité en croissance.

L’Ifcic facilite l’accès au crédit des diffuseurs et distributeurs grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt.

Industries techniques du livre et innovation, formation

L’impact de la révolution des usages liée au numérique génère une multitude de service nouveaux, notamment autour du livre numérique ainsi que de la gestion et l’exploitation de données (data) sur les œuvres et leur consommation. Les entreprises de services aux entreprises du livre et les sociétés innovantes du secteur inventent et investissent dans des outils qui permettent à l’ensemble de la filière de travailler toujours plus efficacement.

L’ensemble de ces acteurs ont des besoins de financement variés, à court, moyen et long terme, liés à des investissements matériels (ex. machines, locaux) et immatériels (ex. R&D, développement commercial).

L’Ifcic facilite l’accès au crédit des industries techniques du livre, des entreprises de services et des entreprises innovantes de la filière, des organismes de formation grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt (dont des prêts participatifs particulièrement bien adaptés au financement des startups et de l’innovation).

Garantie

La garantie de l’Ifcic favorise l’engagement des banques envers les entreprises et associations du secteur du livre. Première solution généralement envisagée par l’Ifcic pour accompagner un projet, elle constitue souvent un « déclencheur » décisif de l’intervention des banques.

La garantie s’applique à tous types de crédits (court, moyen et long terme, crédit-bail…) et engagements bancaires, pour tous les besoins de financement des entreprises. L’Ifcic garantit à 70% les crédits d’un montant allant généralement jusqu’à 300 000 euros, à 50% les crédits de montants supérieurs.

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Prêt

Les prêts de l’Ifcic interviennent lorsqu’un projet nécessite un accompagnement renforcé. Ils ont vocation à favoriser un effet de levier sur d’autres ressources, en particulier bancaires, et agissent souvent en complément de la garantie.

Les prêts de l’Ifcic sont remboursables à court (minimum 12 mois), moyen ou long terme (durée maximale de 10 ans) selon l’objet du financement. Ils ne comportent aucune sûreté (ex. nantissement de fonds commerce ou caution personnelle). Selon la nature des projets financés, ils peuvent prendre la forme d’un financement participatif (prêts participatifs assimilable à des quasi fonds propres).

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