Entreprises culturelles (tous secteurs)
Les entreprises culturelles et créatives représentent des enjeux économiques majeurs, en termes d’emplois, de rayonnement de la culture, d’animation des territoires… Elles évoluent au sein de secteurs variés, qui peuvent se croiser. Certains projets concernent ainsi plusieurs écosystèmes culturels ou, au contraire, s’attachent à des champs très particuliers. L’Ifcic accompagne toutes les entreprises et associations actives dans les champs culturels et créatifs relevant du ministère de la Culture grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt.
Aux besoins de financements communs à tout projet entrepreneurial -investissements matériels et immatériels, trésorerie-, s’ajoute généralement pour les entreprises culturelles et créatives un besoin récurrent lié à la production ou la commercialisation des œuvres. Cette activité s’inscrit dans des économies souvent complexes et très spécifiques. Cela génère des besoins de financement particuliers pour lesquels l’intervention de l’Ifcic, établissement spécialisé, est souvent déterminante : production d’œuvres, développement et structuration, besoins de trésorerie, innovation…
Garantie
La garantie de l’Ifcic favorise l’engagement des banques envers les entreprises et associations du secteur musical. Première solution généralement envisagée par l’Ifcic pour accompagner un projet, elle constitue souvent un « déclencheur » décisif de l’intervention des banques.
La garantie s’applique à tous types de crédits (court, moyen et long terme, crédit-bail…) et engagements bancaires, pour tous les besoins de financement des entreprises. L’Ifcic garantit à 70% les crédits d’un montant allant généralement jusqu’à 300 000 euros, à 50% les crédits de montants supérieurs.
Prêt
Les prêts de l’Ifcic interviennent lorsqu’un projet nécessite un accompagnement renforcé. Ils ont vocation à favoriser un effet de levier sur d’autres ressources, en particulier bancaires, et agissent souvent en complément de la garantie.
Les prêts de l’Ifcic sont remboursables à court (minimum 12 mois), moyen ou long terme (durée maximale de 10 ans) selon l’objet du financement. Ils ne comportent aucune sûreté (ex. nantissement de fonds commerce ou caution personnelle). Selon la nature des projets financés, ils peuvent prendre la forme d’un financement participatif (prêts participatifs assimilable à des quasi fonds propres).