Financer la trésorerie/le BFR des sociétés de production cinématographique et audiovisuelle
Les producteurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles évoluent dans un marché de plus en plus ouvert. S’ils n’assument pas directement les coûts de production des films et des séries (généralement portés par les distributeurs, les diffuseurs ou des investisseurs), ils doivent à la fois soutenir leurs frais généraux et investir en amont dans la genèse des projets, avant que l’acquisition des droits incorporels d’œuvres leur permette de solliciter la mise en place de premiers crédits attachés à ces œuvres auprès des établissements de crédits spécialisés (crédits dits « de développement » – cf. besoin de financement « production »). Cela engendre des besoins de trésorerie qui peuvent faire l’objet d’un financement dédié.
L’Ifcic facilite l’accès aux crédits destiné au financement de la trésorerie/du BFR des producteurs de films grâce à son outil de garantie bancaire (crédits « de trésorerie » garantis à 50%)
Bonnes pratiques
- Distinguer les besoins de trésorerie liés d’autres besoins (ex. structuration) afin de mettre en place des financements adaptés
- Les crédits liés au financement de la trésorerie/du BFR sont généralement accordés à des structures qui ont prouvé pouvoir mener à bien des projets de production. Ils bénéficient habituellement d’un nantissement sur le catalogue d’œuvres de la société de production
- Les dispositifs de soutien (CNC) doivent être mobilisés en parallèle de la demande d’accompagnement bancaire
- Ces financements prennent en général la forme de crédits à moyen terme
Liens utiles
- CNC – aide au développement d’œuvre cinématographiques et aide à l’écriture et au développement d’œuvres audiovisuelles
- Aides régionales et départementales – ex. Fonds de soutien Cinéma Ile-de France