Spectacle vivant

La filière du spectacle vivant recouvre un large éventail de disciplines (théâtre, cirque, arts de la rue, danse, performance…) et d’acteurs (producteurs de spectacles, diffuseurs, lieux, festivals, industries techniques, écoles…), milieu riche et essentiel à la diffusion de la culture sur l’ensemble des territoires.

Face au développement du numérique, le lien direct que crée le spectacle vivant entre les artistes, leurs œuvres et le public demeure indispensable. Bien que soumis aux aléas de crises externes, la résilience de la filière s’affirme et le secteur s’ouvre toujours plus à l’innovation. Cela conforte la visibilité sur sa valeur et son dynamisme à long terme.

La diversité des acteurs de la filière du spectacle vivant génère des besoins de financement spécifiques pour lesquels l’intervention de l’Ifcic est déterminante : production de spectacles et de festivals, trésorerie, travaux, reprise de lieux et innovation…

Activités des bénéficiaires (%)

Exemples de projets financés

Calentito / Compagnie Blanca Li – Le Bal de Paris

Cosmopolis – La Cabane (à Toulouse)

(Rémy Sireix)

Cirque Pardi !

(Clown Marta Confetti – Circusögraphy)

Patadôme Théâtre

(Théâtre L’île Ô (à Lyon))

Théâtre Joliette (à Marseille)

(Philippe Houssin)

Cirque Pardi ! – Rouge Nord

Production et diffusion de spectacles

La production, l’organisation et la diffusion de spectacles jouent un rôle majeur de mobilisation des publics et de découverte de talents. Le secteur est à la main d’acteurs variés, qui disposent d’un fort ancrage territorial et d’une fine connaissance de leurs publics et/ou de visions et compétences plus internationales. 

Les besoins de financement du secteur sont d’abord à court terme : frais liés à la création et la production de spectacles pour les producteurs et compagnies, à la promotion pour les diffuseurs et organisateurs de tournées, relai de perception de subventions (que les banques peuvent adresser par des crédits spécifiques). Ils s’expriment également à moyen terme : acquisition d’équipements ou aménagement de lieux de création et de répétition pour les compagnies ; structuration, développement ou internationalisation de l’activité des producteurs…

L’Ifcic facilite l’accès au crédit des producteurs et diffuseurs de spectacles vivants grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt.

Théâtres, lieux et festivals

Les salles, lieux de diffusion et festivals de spectacles vivants rythment la vie culturelle des territoires et participent de leur attractivité. Malgré l’impact des crises externes, la valeur des lieux et des événements demeure forte et pérenne. 

Les besoins de financement du secteur proviennent souvent d’investissements matériels : travaux, mises aux normes et renouvellement d’équipements… Certaines structures (associatives) ont des besoins liés au relai de perception des subventions dont elles bénéficient, que les banques peuvent adresser par des crédits spécifiques. Le secteur connaît également un phénomène de concentration, qui rend par exemple difficile l’accès des acteurs indépendants à la reprise de salles : le financement d’opérations de transmission représente un enjeu important. Enfin certains acteurs, par exemple dans le domaine du théâtre privé, participent à la production d’œuvres : afin de préserver la capacité d’investir dans la création, la structuration de leur financement est essentielle.

L’Ifcic facilite l’accès au crédit des théâtres, salles, lieux de diffusion et festivals de spectacles vivants grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt.

Innovation, industries techniques, formation

La filière est riche d’une multitude de métiers dont les besoins de financement sont variés, matériels (ex. travaux) et immatériels (ex. recrutement d’artistes), à court (ex. trésorerie), moyen ou long terme. En fonction de leur typologie et du degré de maturité de l’entreprise, ils sont plus ou moins complexes à appréhender et à financer. L’innovation, notamment dans le domaine du numérique, se fait également toujours plus présente et génère des besoins de financement spécifiques. L’expertise de l’Ifcic favorise la mise en place de financements pertinents, adaptés aux besoins de chaque projet et chaque entreprise.

L’Ifcic facilite l’accès au crédit des projets innovants et startups du secteur, des industries techniques, écoles et centres de formation ainsi que de toutes les entreprises et associations actives dans le domaine du spectacle vivant grâce à ses deux solutions de financement : la garantie et le prêt.

Garantie 

La garantie de l’Ifcic favorise l’engagement des banques envers les entreprises du spectacle vivant. Première solution généralement envisagée par l’Ifcic pour accompagner un projet, elle constitue souvent un « déclencheur » décisif de l’intervention des banques. 

La garantie s’applique à tous types de crédits (court, moyen et long terme, crédit-bail…) et engagements bancaires, pour tous les besoins de financement des entreprises. L’Ifcic garantit à 70% les crédits d’un montant allant généralement jusqu’à 300 000 euros, à 50% les crédits de montants supérieurs.

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Prêt 

Les prêts de l’Ifcic interviennent lorsqu’un projet nécessite un accompagnement renforcé. Ils ont vocation à favoriser un effet de levier sur d’autres ressources, en particulier bancaires, et agissent souvent en complément de la garantie.

Les prêts de l’Ifcic sont remboursables à court (minimum 12 mois), moyen ou long terme (durée maximale de 10 ans) selon l’objet du financement. Ils ne comportent aucune sûreté (ex. nantissement de fonds commerce ou caution personnelle). Selon la nature des projets financés, ils peuvent prendre la forme de prêts participatifs.

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